19 novembre 2024
Nouvel aménagement pour les étudiantes et étudiants du baccalauréat en design graphique
2 juin 2016
Article paru dans Le Fil le 2 juin 2016 par Matthieu Dessureault
Plusieurs œuvres dignes des plus grands studios d’animation ont été présentées au 6e Gala BASA
Il y avait foule, le vendredi 27 mai, à l’Impérial Bell, pour le Gala BASA. Organisé chaque année par les finissants du baccalauréat en art et science de l’animation, cet événement met en vedette des oeuvres réalisées dans le cadre du programme. Animations graphiques, conception 2D, modélisation 3D ou courts métrages, une vingtaine d’oeuvres ont été présentées dans différentes catégories. Des prix, entre autres du meilleur scénario et de la meilleure direction artistique, ont été remis par un jury composé de professionnels.
S’il y avait eu une palme, elle aurait sans conteste été décernée à Astrosinge, qui a remporté la grande majorité des prix, dont le coup de coeur du public. Ce court métrage de trois minutes raconte une mission lunaire qui tourne au désastre. Les personnages – des singes, vous l’aurez deviné! – et le décor sont irréprochables du point de vue technique, résultat de nombreuses heures d’ouvrage. «On a travaillé pendant un an les soirs, les fins de semaine, et même durant les vacances d’été. La production du film a dépassé largement le cadre du cours. Le plus dur a été de trouver une ligne directrice, afin de s’assurer que tous les artisans travaillent dans la même direction», souligne Kéven Bolduc, qui a orchestré ce projet avec Gabriel Lebel-Bernier.
Le public s’est a également bidonné devant Trésor d’Hawaï, un court métrage de Pierre-Luc Ouellet et David Groulx. Faire un film qui se déroule dans un univers subaquatique et qui met en scène un hélicoptère, telle était la contrainte du cours Projet 3: du concept à la réalisation. Inspirés, les deux étudiants ont imaginé une histoire cocasse autour d’une expédition de plongée sous-marine. Parmi les nombreuses étapes de création du film, celle des rendus finaux a représenté le plus grand défi. «On a dû surmonter une tonne de problèmes. Nous avons passé des soirées entières à essayer de comprendre pourquoi telle animation ne fonctionnait pas ou telle chose ne s’affichait pas. On s’est arraché les cheveux de la tête, mais cela nous a permis de gagner de l’expérience», raconte Pierre-Luc Ouellet.
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