19 novembre 2024
Nouvel aménagement pour les étudiantes et étudiants du baccalauréat en design graphique
18 mai 2016
Article paru dans Le Devoir le 7 mai 2016 par André Lavoie
Si l’art constitue une représentation du monde, alors il est assurément chargé de violence, et celle-ci se décline sous toutes ses formes, de la plus subtile à la plus explicite. On dit même que certaines expressions artistiques peuvent générer leurs lots de dévastation : le cinéma et les jeux vidéo sont souvent accusés de tous les maux lorsque surgissent certaines tragédies.
Ce n’est pas à une dénonciation en règle que veulent se livrer les organisatrices du colloque « Quand l’ART renCONTRE la violence » dans le cadre du 84e congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) qui se tiendra le jeudi 12 mai au pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’UQAM. Sylvie Genest, professeure de musique à l’UQAM, et Sophie Boyer, professeure de langue et de littérature allemandes à l’Université Bishop’s, ont décidé de combiner leurs efforts pour créer un espace de dialogue qui va au-delà du cercle des initiés ou des spécialistes.
Sylvie Genest insiste beaucoup sur le caractère interdisciplinaire, et non pas purement artistique, du colloque. Son objectif « est de mettre en commun différents processus de création à partir de la violence. Il faut s’attendre à ce que ça vienne de plusieurs arts et que ça s’exprime de différentes manières ». En fait, il peut autant s’agir « de thérapie, de transposition que de réinterprétation ». De son côté, Sophie Boyer reconnaît que « le sujet est assez vaste, mais quand on revient aux questions fondamentales en littérature et en art, on aborde toujours les mêmes grands thèmes : l’amour, la mort, la haine… »
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